Ce samedi 12/05 nous retrouvons Malinero à Komolac dans la Marina Dubrovnika.

En fin d’après midi nous retrouvons sur Malinéro Michel et Annelise restés quelques jours pour visiter Dubrovnik.

Après quelques consignes et impressions nous dinons ensemble dans un des nombreux restaurants de la Marina.

Notre première destination sera le Monténégro avec les bouches de Kotor.

 

La navigation entre la Croatie et le Monténégro a ses règles de Douanes et de Police et tous les ports ne sont pas habilités pour ces paperasseries.

C’est à Cavtat que nous ferons notre CheckOut Croate ; Douane puis Police vérifient les papiers du bateau et enregistrent les fuyards avant de nous donner un quitus tamponné.

Pendant ce temps l’équipage s’active.

Partis pour partis nous descendons directement dans les bouches de Kotor avec l’injonction de faire notre Check In sans nous arrêter en chemin. Ne voulant pas  irriter les autorités, nous nous rendons donc directement à Zélénica ou un quai spécifique entouré d’un grillage attend les visiteurs immigrés ; Dans le guide IMRAY, il est précisé qu’en ces lieux : L’utilisation d’appareil photos, de jumelle, ainsi que le mouillage, … sont interdits !

Le Quai est protégé par d’énormes boudins noirs très affectueux  qui laissent sur notre blanche coque les traces de notre passage ! Au retour nous nous préserverons de ces affectueux molosses.

La police nous explique que l’on doit se rendre d’abord à la douane pour s’enregistrer et acquitter les taxes de séjour puis revenir avec les dits papiers et vignettes pour enregistrer l’équipage. Ceci fait, nous reviendrons de la douane avec 2 belles vignettes à coller sur l’étrave de Malinéro et un magnifique pavillon du Monténégro que nous hissons, en lieu et place du Croate, sans plus tarder avec la solennité qui s’impose sur la garcette verte à tribord ! L’après midi déjà bien avancée et l’équipage avide de se dégourdir nous faisons route sur Herceg Novi à l’entrée des bouches.

Nous voilà donc au Monténégro dans la « Marina de Herceg Novi sans toilette ni douche ; le cerbère du port nous explique que le prix payé acquitte déjà et uniquement la beauté du Monténégro !

Après une matinée de visite et un déjeuner sur Malinéro, nous faisons cap sur Kotor en passant par la bouche ; dans cette bouche les vents sont erratiques et passent de 4 à 30 puis 10Kts tout en tournant puis rien en quelques minutes ; après 2 départs au lof  sous GV et génois plein, nous baissons notre voilure sous 2ris GV et génois pour flâner dans cette bouche. La majorité des voiliers croisés étaient au moteur !

Une fois le vent stabilisé dans le défilé de Prolaz Verige, nous remontons vent arrière dans ce corridor et Véronique reste attentive à la barre.

Le vent changeant nous affalons et débouchons au moteur devant Perast puis sans s’attarder, cap sur Kotor laissant derrière nous les 2 îles en enfilade de « OTOK GOSPA OD SKRP JELA & OTOKSV.DJORDJE » que nous regarderons de plus près au retour.

L’arrivée sur Kotor est impressionnante par la présence rapprochée de ces montagnes et de ces masses nuageuses inquiétantes. La marina est pleine et un homme sur le quai nous dit que tout est plein ! Les appels à la VHF portable n’obtiennent pas de réponse ! Nous forçons donc le passage et allons s’amarrer le long du quai vide réservé aux « Bateaux Promène Touristes »

Une fois entendu que nous ne pouvons pas rester ici par l’homme des BPT, nous nous engageons à partir dès le lendemain vers 8h.

Nous voilà donc solidement amarrés devant la ville fortifiée de Kotor sous la citadelle ! La nuit va être agitée et des déluges d’eau tomberont sur Kotor.

Le lendemain matin grand beau « Kotorien » ! Après un rapide petit déjeuner nous nous déhalons et retournons dans la marina prendre une place encore chaude. (Marina avec WC public dans l’enceinte de la ville et douche publique que certaines ont testées avec de grands frissons). La journée sera largement occupée par quelques courses au marché, la visite de la citadelle pour les uns (1350 marches) et du shopping pour d’autre.

Cherchant de la pâte à nettoyer le gelcoat afin d’effacer les infâmes traces noires attrapées à la Douane de Zélénica, un voisin de port Sud Américain vivant au Monténégro nous indique le Villetard du coin à environ 6 Km à vol d’oiseau par dessus la colline ; cette course spéciale sera effectuée en fin de journée afin de pouvoir nettoyer l’infamie sans tarder.

 

Le lendemain matin départ de Kotor pour s’attarder sans s’arrêter sur Perast (Absence de place sur le Quai pour s’arrêter et  multitude de Touristes. Perast serait l’un des plus vieux village d’Europe !) et ses 2 iles voisines au noms imprononçables.

Formalités de Check Out à Zélénica et déjeuner en protégeant notre blanche coque par de nombreux pare battages qui attrapèrent eux aussi l’infamie !

 

Nous voilà reparti du Monténégro pour revenir en Croatie avec formalités de Check In à Cavtat où nous y passerons la nuit (WC public et absence de douche pour un prix de Marina ACI !!!). Après s’être acquittés de la taxe de séjour et des droits de port, il est temps de remonter vers Split avec 126 nm à parcourir.

Vous qui allez prendre Malinéro pour de nouvelles aventures, n’oubliez pas votre tangon sinon il faudra trouver des volontaires !

Nous repasserons devant Dubrovnik puis par la côte NE de Otock Mljet  dans le parc national avec en fond de baie Luka Polace. Endroit sauvage et merveilleux qui mêle calanques, iles désertes et le fond de baie où des dizaines de pontons de restaurants vous accueillent dès votre approche.

Contrairement à Ulysse retenu par Calypso, nous avons continué notre route sans nous retourner pour faire escale à Korcula.

Korcula, Magnifique Marina ACI au pied de la ville fortifiée qui vaut la peine d’y poser ses amarres.

Maintenance dans le mat puis visite de la ville

Le lendemain est déjà vendredi ; nous quittons Korcula aux aurores et prenons notre petit déjeuner en route car il nous reste beaucoup de milles à courir jusqu’à Trogir pour y laisser a regrets deux équipières et un équipier et accueillir une nouvelle équipière pour la suite de notre périple.

 

A l’approche de Trogir nous appelons la marina Trogir par VHF pour solliciter une place un vendredi soir ! La réponse est catégorique : nous sommes plein ! Dépité nous réalisons un beau demi tour et repassant devant la Marina, 2 hommes avenants nous hèlent en bout de ponton pour nous proposer leur dernière place le long du ponton ! Sans hésiter nous appontons gaillardement dans la « Marina Trogir »

Le soir visite de Trogir illuminé et plein de touristes.

 

Le lendemain matin, courses pour certain, nettoyage de coque pour d’autres, Nettoyage général  et rangement avant départ pour les uns avant d’accueillir notre nouvelle équipière.

Voilà une semaine passée trop vite avec des endroits merveilleux et 200nm parcourus sur notre nouveau voilier.

 

Nous serons 4 pour cette deuxième semaine ; Notre équipière à peine arrivée de l’aéroport, et une fois la présentation de Malinéro réalisée nous quittons Trogir en milieu d’après-midi avec un cap sur Brac pour un mouillage devant Milna.

 

Calme et sérénité sur ce mouillage devant l’entrée du port en comparaison de Trogir ! La nuit n’apportera rien de plus. Le lendemain matin, l’annexe est descendue, le moteur arrimé, nous partons visiter et faire quelques courses dans Milna.

De retour sur Malinéro c’est l’heure de la baignade pour certains et tranquilité pour les autres.

Après un repas pris dans ce havre de paix, cap sur Primostène avant de rejoindre le parc national de Krka.

Primostène est un bel endroit avec un tout petit port plein à craquer et les quelques bouées présentes sont occupées ! Heureusement la baie S/E est accueillante et les mouillages sûrs par beau temps quoiqu’en dise le guide IMRAY; bon nombre de voiliers y ont recours.

 

Le lendemain matin après une visite et quelques courses, nous réalisons quelques exercices au moteur afin de familiariser l’équipage aux manoeuvres à moteur ; cela peut servir.

Cap sur Sibenik porte d’entrée de la rivière Krka. Nous y passerons l’après midi et la nuit avant  de remonter la rivière jusqu’à Skradin terminus pour les bateaux de plaisance.

 

Skradin, marina ACI avec un bon accueil ; nous y passerons la nuit afin de visiter les cascades de Krka dès le lendemain. Nous partîmes à pied et revinrent en bateau.

Ce tour dans les cascades nous permit de prendre quelques cours de Croaaaaate en se promenant au bord de l’eau ! Toutefois, notre compréhension de cette langue restera un voeu pieux.

Retour sur Sibenik et cap sur Zlarin pour un mouillage à l’abri du vent de Sud ; plus exactement prise de coffre par l’arrière, Malinéro n’étant pas encore équipé d’une gaffe automatique. Après ce bel exercice par 15kts de vent, nous sommes allés visiter Zlarin. Là un bel orage nous obligea à trouver refuge dans une gargotte du port !

Une fois le déluge passé, nous rejoignirent Malinéro pour y prendre un repos bien mérité.

Le lendemain par un beau soleil et un vent de 20-25 kts, cap sur Vis à environ 45nm au sud.

Une belle navigation sous voile avec un atterrissage à Vis sous un vent de travers qui nous donna quelques émotions, des baignades nécessaires et un souvenir précis de cette escale ; en effet, arrivant en reculant sur le quai pour y passer les aussières,  la pendille qui nous était présenté par un homme de la capitainerie eu la mauvaise idée de se prendre dans notre hélice ! Moteur calé, vent de travers nous mettant dans une position inconfortable, nous avons tout de même réussi sans dégât à passer 2 autres pendilles pour s’amarrer correctement. La disparition soudaine de l’homme à la pendille ne nous étonna pas plus que cela !

Une équipière et un équipier valeureux se mirent à l’eau pour évaluer le problème sans arriver à dépêtrer la pendille. Deux plongeurs slovaques en villégiature sur un voilier voisin se proposèrent de nous aider ! N’écoutant que notre courage !!! Nous acceptâmes bien volontiers leur aide ; après moultes plongées armés d’un couteau, ils réussirent à libérer la propulsion de Malinéro et nous ramenèrent le bout de l’aussière du corps mort sur le quai et un bout de pendille machouillée par l’hélice en souvenir.

Après de vifs remerciements aux valeureux plongeurs nous rattachâmes la pendille amputée de 2 bons mètres au bout de l’aussière venant du corps mort et rejetâmes nonchalamment le tout dans l’eau du port ; l’arrivée d’autres voiliers bord à bord nous permit de constater l’efficacité de notre réparation sur la pendille.

Après toutes ces émotions nous proposâmes à nos sauveurs de venir prendre un verre ; Est-ce la difficulté de communication entre eux et nous ou leur timidité qui leur fit décliner notre invitation, nous ne l’avons pas su ! Mais nous leur portâmes une bouteille de whisky fraichement achetée qu’ils acceptèrent avec plaisir.

 

Après ces civilités accomplies, ce fut à notre tour de nous réconforter.

Le lendemain visite de Vis et baignade sur une plage pour nous seuls.

 

 

Déjà vendredi, il est temps de remonter sur Split. Nous referons un mouillage devant Milna Sur Brac avant d’accoster samedi après midi à la marina Kastela où nous laisserons Malinéro pour l’équipage de David.

Viens vite Jean-Pierre le bus pour l’aéroport arrive !

 

 

Claude, Morgane, François, Marc, Michel et Jean-Paul, nous relevons l’équipage parti de St-Malo. Celui-ci nous accueille sous un beau-soleil et nous passe les consignes au “bar du Monde” autour d’un fish’nd ships. Ensuite complément d’avitaillement et le lendemain matin derniers examens et exercices de sécurité. Nous partons pour Sein que nous atteignons dans la soirée, sous un ris puis deux. Nous mouillons devant le village typique aux toits d’ardoise, près de la croix de Lorraine en souvenir des résistants de l’Ile, tout en surveillant  quelques cailloux menaçants.

Après une nuit sans histoire et la visite du village, toujours sous un beau soleil, nous partons le lundi, après le déjeuner, à  l’étal. Le vent est favorable et nous filons allègrement. Il nous faut ensuite organiser les quarts, qui se passeront sans problème. Températures idéales, vent presque toujours favorable, la nuit avec le ciel étoilé, les discussions passionnées .... Que demander de plus!  On se croirait en plein été. Un oiseau affaibli (peut-être une colombe) a élu domicile à l’avant du bateau. Les dauphins nous accompagnent en soirée et font leur numéro près de l’étrave.

                                          

Nous atteignons la Corogne par un vent assez fort. Sur une droite ligne à cinq nœuds de moyenne. Enfin droite, en gros parce que dans le détail… Le Gascogne mérite bien son nom. La première syllabe évoque un bon ga(r)s et en effet la première nuit est douce et peuplée d’étoiles. De même que le jour suivant où la risée Diesel est parfois utilisée. La deuxième syllabe se présente dès la deuxième nuit et là on félicite François d’avoir gréé le solent dès le départ. C’est un début. Le vent forcit et l’Atlantique décide de nous montrer la variété de figures obtenues en conjuguant une houle du NW et une mer de vent d’Est. L’occasion idéale pour l’équipage de se rappeler que la voile est la méthode la plus onéreuse pour vivre inconfortablement et que le mouillage d’une nuit à Sein n’avait peut être pas constitué un amarinage suffisant pour tous. Sirénade s’efforce de suivre. On l’aide avec un troisième ris en fin d’après-midi avant d’atteindre la ria de la Coruña, constellée de phares, où les éléments se calment pour une arrivée vers quatre heures. Le sommeil de l’équipage s’ensuit, profond. Etre à la Coruña, c’est bien. Mais qu’y faire à part admirer la tour de contrôle du port, sorte de H étroit aux jambes hautes ? Visiter la ville, faire les courses et manger du poisson, bien sûr, pour le premier jour. Constater qu’il pleut des cordes le lendemain matin et en profiter pour visiter le castel St Anton voisin, ancien fort devenu musée historique et préhistorique.

Quitter les cirés l’après midi pour escalader la Torre de Hercules, le plus ancien phare du monde encore en fonctionnement, œuvre romaine du 1er siècle et qui fut peut être le premier que nous aperçûmes lors de l’approche (FI4,20s). Paysage remarquable. A voir sans oublier de jeter un œil sur l’aquarium voisin et ses deux sympathiques bassins extérieurs réservés aux phoques et otaries. Les poissons ne comprenant sans doute que l’espagnol ou le galicien, toute autre langue est exclue.

Car l’usage du Galicien est très explicitement revendiqué sur toutes les inscriptions publiques. Il se distingue pratiquement de l’espagnol, pour autant que l’on puisse en juger, surtout par l’ajout de X (prononcer tch) diversement placés. Mais l’important n’est pas cela, plutôt l’amabilité sans faille de tous nos interlocuteurs. Le sourire est un charme de la Galice ajouté à celui de ses paysages.

Retour à la vie marine avec la fructueuse  pêche aux maquereaux de Jean-Paul assisté de Morgane et leur transformation en filets et rillettes sur la route des îles Sisargas (27/5). L’espèce humaine s’est contentée d’y implanter un phare et un petit débarcadère, laissant la place à quelques milliers de goélands et quelques discrets lapins. A ce qu’on peut voir, et il vaut mieux faire attention pour ne pas les écraser, la maman goéland rassemble trois gros œufs au sol dans un nid de mousse et les protège avec l’aide bruyante de toute la communauté en effectuant des vols en rase oreilles et des lâchers de fiente sur les visiteurs identifiés. Un couvre chef est fortement conseillé.

Dimanche 28, un mouillage, une marina. Celle de Camarinas dans la ria du même nom est la première qui nous place face à l’ouest plutôt qu’au nord. S’ensuit celle de Portosin, ria de Muros y Noia, dont le paysage et les sanitaires peuvent satisfaire les plus exigeants. Aucun problème de place, à cette saison en tous cas, les pontons des marinas ne sont peuplés que de navigateurs d’âge généralement respectable, français souvent,  qui descendent aux Canaries, remontent de Méditerranée où même des Açores. De quoi alimenter les discussions.

Et puisque nous en sommes proches, Santiago de Compostela est un passage obligé. Autobus et autocars fonctionnent bien et là encore la saison permet d’entrer dans la cathédrale, ce qui est presque impossible (et étouffant) au mois d’août, et de visiter les musées dans d’excellentes conditions. La ville ancienne est piétonnière - c’est une ville musée  - mais Santiago est aussi la capitale de la Xunte et du Parlement de la communauté autonome de Galicia.

Retour à Portosin et baignade de Claude et de Morgane sur la plage voisine, bravo.

Sur le chemin de l’arrêt suivant, Villanova de Arousa, bord de spi à la grande joie de Michel (des autres aussi) jusqu’à l’entrée de la ria. Après il vaut mieux être prudent, un quadrillage de viveros de mollusques et crustacés occupe l’espace (on peut les voir sur Google Earth) mais sont bien balisés. Le port commercial comporte d’ailleurs une cinquantaine de bateaux de travail diversement équipés.  Et l’eau est chaude (relativement) pour la baignade du soir. Au sud du cap Finistere la température s’élève assez nettement.

Nous sautons la ria de Pontévedra avec un long bord de spi pour arriver à Vigo, une grande ville (12% de la population galicienne) avec des trafics maritime et terrestre incessants.

Une fois apponté (sportivement grâce au vent et l’étroitesse des lieux), la marina est assez agréable. Le lendemain matin, après avoir chaleureusement quitté Marc qui reprend un avion le lendemain à Porto (c’était prévu dès le début), nous prenons un bus pour se diriger vers un parc avec un petit château musée (meubles, tableaux..), jardins à la Française. On revient ensuite dans le centre ; les autochtones sont aimables et on trouve un bon petit repas sur une place très fréquentée. De retour au port, la sortie se fait sans encombre, malgré le vent et l’entrée de port très sinueuse. A peine sorti, vent assez fort et surprise : porte-avions à bâbord. Nous le mitraillons (pacifiquement). Il s’agit en fait d’un navire porte hélicoptères et avions à décollage vertical Espagnol ! Le bateau « pompier » chasse les imprudents qui s’approcheraient trop près. Impressionnant tout de même. Il se met lentement à quai. Cà va être chaud dans les bars ce soir.

(PS: pour information, nous avons également croisé un sous-marin en surface.)

Une fois l’émotion passée, vêtements chauds et cap sur les iles Cies. Vent favorable 17 noeuds, près serré et 8,5 noeuds pendant 2 heures avant de mouiller devant une petite plage, que nous visitons après avoir gonflé l’annexe. Ce soir on a l’âme nostalgique, on écoute G. Brassens et Graeme Allwright.

Le lendemain visite de la grande île Cies par grand beau-temps. Un peu d’exercice vers le sommet avec son phare radar. La vue est magnifique sur les îlots et la côte ; Au retour vers le bateau, les nageoires de la sirène Morgane se dessèchent ! Elle rentre à la nage.

La météo a annoncé une dépression avec 20 nœuds mini ; nous partons et effectivement elle arrive. On prend 2 ris avec le solent. D’abord des bords au près puis de grandes et belles vagues par l’arrière, au fur et à mesure du contournement de l’ile. On passe tous à la barre, qui est sportive. Cap sur Baiona, là où la Pinta est revenue en 1493 ! Nous arrivons en fin de régate, quelques spis ont soufferts. Surprise, pas de catway des pendilles ou assimilés ! On n’est pas encore en Méditerranée pourtant. Amarrage par l’arrière, mais pas de difficulté.

Nous conseillons les ruelles de Baiona et la multitude de tavernes, estaminets, restaurants où nous trouvons à nous « restaurer local » (poissons, crustacés, coquillages dont « Pousses pieds » et couteaux, …) et Demain on passe la frontière !

A Baiona réveil tardif sous un soleil éclatant.

Un triathlon démarre et des centaines de nageurs passent non loin du bateau et on les verra une partie de la journée tourner dans la vieille ville en vélo puis à pied. Nous partons après le repas, passons la frontière à La Guardia  et continuons le long des côtes Portugaises par vent arrière. Nous  arrivons par plus de 20 nœuds de vent à Viana do Castelo où nous passons la nuit sur le ponton visiteur la capitainerie ne réponds pas ! Le port est minuscule et plein de bateaux, et son entrée est fermée par un pont ne s’ouvrant qu’à certaines heures. Une bonne heure plus tard après notre appontage, le capitaine de port se présente dans un français impeccable et nous garantit que la capitainerie et les sanitaires seront ouvert dès demain 8h pour faire les papiers et nous acquitter des droits de ports.

Le lendemain, difficulté à trouver les sanitaires et le personnel du port ; le “capitaine de port” apparait à 9h30, il a peu dormi !

Pleins de courage nous entreprenons l’ascension d’une colline surplombée d’une église (plusieurs centaines de marches) le funiculaire est en panne ! De retour, après quelques courses nous déjeunons et repartons rapidement car le vent n’est pas favorable et nous force à tirer des bords. Il commence à pleuvoir et il reste 30 miles pour Leixoes. Vers 18h, démarrons le moteur et arrivons de nuit à Leixoes au nord de Porto, sa raffinerie, son môle. Trouvons une place sur un catway et champagne - l’anniversaire de Morgane n’attend pas !

Porto est une ville surprenante, centrée sur le Rio Douro, et dont les rues ne cessent de monter et descendre de manière impressionnante ; pour donner un exemple, entre les touristes des quais du Douro et ceux de la travée supérieure du beau pont Luis I construit par un disciple d’Eiffel la hauteur est de 45m à escalader à pied ou en téléphérique, encore une fois le funiculaire est en panne !! Les randonneurs peuvent y trouver le moyen d’y enflammer à la fois leurs plantes de pieds sur le parcours des églises ornées d’azulejos et leur carte bleue dans les innombrables boutiques qui les entourent.

Que demander à une croisière ? Des sensations sur son parcours, des souvenirs à son retour, des découvertes aussi. De Brest à Porto nous avons eu les découvertes et les sensations. Les souvenirs sont déjà là. Souhaitons à nos successeurs les mêmes agréments.

Les rédacteurs : Marc et Jean-Paul.

 

Quel plaisir de faire ses premiers bords sous un chaud soleil d'automne, en Normandie !

C'est ce qu'exprimaient les 4 nouveaux équipiers venus découvrir des sensations nouvelles.
A 7h 30, samedi matin, Marie et Benjamin, rejoignent le reste de l'équipage, Christophe, Thomas, Patrick et moi-même, arrivés la veille sur le bateau. Le port ressemble à un lac...

Après les recommandations d'usage, Patrick donne quelques explications quant aux documents nautiques. Un petit vent est annoncé, les heures de marées et les courants nous poussent vers Fécamp. Super ! la côte d'Albâtre en cette journée sera un beau spectacle.
Il faudra atteindre la Hève pour toucher un peu de vent et voir "s'envoler" Lady Vague à plus de 3 Nds. Le vent reste stable, le soleil et la douce température aussi. Les courants nous portent. Lady Vague est un régal à la barre, chacun s'essaie au stick tout neuf. Antifer dépassé, c'est l'heure du déjeuner. Une mise à la cap s'impose. Douceur de vivre, calme, la côte défile doucement.


La barre est reprise pour se rapprocher d'Etretat et admirer les arches dans la lumière du soleil. Fécamp est en vue, le vent forcit 10, 12, 17 Nds, le génois est enroulé de quelques tours. Le bateau gite, impressionnant pour les novices. Eclats de rire ! Un dernier virement de bord pour contourner la régate et apprécier le moment, et nous rentrons au port vers 17h 30.


 

La soirée est propice à une balade le long de la plage où l'on voit des couples de mariés se faire photographier. Le détour vers la Boucane (devenue restaurant) pour déguster un bon breuvage en terrasse termine la journée.
Pendant que Patrick prépare ses "carbonaras", l'équipage révise les noeuds marins.
On croisera l'équipage de Sirénade, arrivé très tard dans la port et repartis discrètement à l'aube.

 

 

Dimanche, départ moins matinal pour nous, vers 10h. Le petit vent dans le port et les équipements des régatiers nous font espérer une journée de voile. Le vent a tourné, on fera encore du près. C'est le moment de revêtir les cirés qui ont rempli les sacs. Sortis des jetées, les voiles se gonflent et Lady Vague prend la direction du Havre. Pas d'embruns, pas de vagues, mais le bateau progresse gentiment jusqu'au moment où, il faudra l'admettre, la propulsion motorisée devient nécessaire.


 

Les shorts et débardeurs remplacent les cirés. Il fait une chaleur estivale. Au passage devant Etretat un dauphin (ou un marsouin) nous montre son aileron. La plage avant du bateau est idéale pour la sieste, pas une ride sur l'eau. Et puis, c'est le retour au Havre baigné de lumière.

 

 

 

 

Certes le vent nous a manqué. Pour découvrir les performances d'un bateau et vivre des sensations extrêmes, ce n'était pas idéal. Mais quel beau week-end d'automne (ou d'été!).


Il parait que le week-end prochain sera aussi ensoleillé. N'hésitez plus.


Josette Delagarde

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Forte de son expérience nautique confirmée, Mer Amitié se lance dans une nouvelle aventure, le Tour de l’Atlantique en équipage sur Malinero, un Sun Odyssey 44i.
Quand la volonté d’entreprendre, la passion et l’envie de réussir ensemble se conjuguent, alors TOUT DEVIENT POSSIBLE !
Plus de 80 équipiers vont se relayer pendant 11 mois sur le bateau et nous espérons qu'un très grand nombre de personnes à terre pourra suivre l'aventure.
Si votre entreprise souhaite nous accompagner et s'associer à ce projet ambitieux qui fera l'objet d'une intense communication, n'hésitez pas à nous contacter. 
Dossier sponsoring ici.

 

 

 

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