Au programme, un week-end particulier avec la régate Un homme - Une femme le samedi, puis un dimanche permettant d'accueillir notamment de nouveaux adhérents.

La météo est annoncée peu favorable le samedi avec un vent très faible. Le comité de course se met quand même en place pour midi et les 25 bateaux cerclent autour de lui, guettant l'arrivée d"un petit thermique. Tout le monde est concentré, pas une seule plaisanterie ne fuse à la VHF sur le canal de course. La situation devient plus difficile 3 heures plus tard lorsqu'un épais brouillard ne propose plus que 100 mètres de visibilité, au mieux. Certains régatiers demandent alors au comité de course sa position GPS pour retrouver la ligne de départ... Le vent est rentré, mais le comité annule sagement la régate en raison des risques liés au manque total de visibilité. Nous rentrons alors sur le Havre, innondé de soleil. Etonnant !

Nous retrouvons nos concurrents au sympathique cocktail d'après course organisé par le SNPH et en profitons pour récupérer notre lot.

Nos équipiers du dimanche nous rejoignent en fin de journée pour une conviviale soirée à bord de Lady Vague.

Le dimanche, la météo est idéale. Du vent mais pas trop, beaucoup de soleil, visibilité excellente. Nous faisons d'abord route vers Ouistreham, puis nous lançons dans quelques exercices. Virements, mise à la cape, etc. Direction ensuite la plage de Deauville pour se restaurer tranquillement au mouillage. L'ancre est toujours aussi lourde et nous mouillons le minimum de chaîne pour ne pas s"épuiser à la remontée, en surveillant de près une éventuelle dérive. Bien rassasiés, nous repartons direction Le Havre. Un objet blanc dérivant attire notre attention. Un énorme pare battage boule en fait, que nous récupérons après une fantastique (si si !) manoeuvre à la voile.

Nous reprenons la route avec un équipage toujours avide de sensations. Une série d'empannages plus tard, la proximité d'un autre voilier nous incite à envoyer l'arme fatale: le spi ! 2 minutes plus tard (si si, bis) nous filons à vive allure, porté par le joli ballon bien gonflé.

L'affalage est réalisé dans les règles de l'art (si si si, ter) et il faut malheureusement rentrer au Havre après une bien belle journée.

Il y aura d'autres occasions !

Michel Latouche