Tata, la Nouvelle Calédonie !

Notre longue escale dans ce territoire éloigné de France touche à sa fin. Avec le retour de l’hiver austral et la fin de la saison cyclonique, les alizés sont censés s’établir rapidement pour nous permettre de reprendre notre route vers l’ouest.

Depuis 8 mois que nous sommes arrivés ici, nous ne nous sommes pas ennuyés : nous nous sommes offert une parenthèse dans la parenthèse avec un retour en métropole (en avion) pour revoir famille et amis. Ensuite, beaucoup de temps passé à l’entretien de Petit Prince pour ce nouveau départ : antifouling, révision des voiles et du moteur, traitement des points de corrosion, réfection des hublots, la liste est longue. Beaucoup de temps passé aussi à la préparation de la suite du voyage : cartes, guides, détails du passage des principaux détroits pour nos destinations à venir.

Notre retour à la vie terrestre s’est traduit par l’inscription de Corentin dans une « vraie » école, finis les cours avec Papa, on peut enfin recommencer à jouer avec les copains smiley ; un abonnement quasi-illimité pour Aurore et sa Maman aux parcs pour enfants ; et pour moi, des activités de bénévolat en tant que canotier à la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) et à l’accueil de l’Adie (Association pour le Droit à l’Initiative Economique), tous deux passionnants.

Nous avons évidemment aussi passé du temps à visiter ce bel endroit, avec sa multitude d’îlots inhabités accessibles en voilier, ses récifs coralliens, ses forêts, ses maquis miniers, ses littoraux bordés de montagnes impressionnantes avec parfois des sources d’eau chaude. La Nouvelle Calédonie est éclatante de lumière, avec une faune et une flore d’une incroyable richesse. Nous avons été accompagnés de dauphins à peu près à toutes nos traversées en voilier, sauf la fois où nous nous sommes fait poursuivre par un tricot rayé (à priori amicalement).

Avec quelques années de plus, nous n’aurions probablement toujours pas terminé de visiter la Nouvelle Calédonie, que ce soit par la mer ou par la terre. Mais les meilleures choses ont une fin, et de beaux endroits sont encore à voir ! A commencer par la Grande Barrière de Corail, en Australie, notre prochaine étape du voyage, si les alizés veulent bien s’établir rapidement (cela fait 10 jours qu’on les attend pour partir !!!).

A bientôt !

Pierre-Emmanuel et toute la famille, du voilier Petit Prince